
Oriane Baillods
Un tiroir s’ouvre. À l’intérieur, des bonbons, des chocolats, une banane, des choses saines, d’autres beaucoup moins. Elle dit qu’elle aurait aimé être un distributeur de bonbons à l’ancienne — ceux qui brillent, pleins de couleurs, avec la petite manivelle. Parce que ça fait sourire. Et qu’elle aime ça : provoquer de la joie sans faire de bruit.
Oriane est monteuse vidéo. Elle voit le montage comme un puzzle à recomposer. Elle trie, assemble, coupe, recompose, cherche le bon rythme. Elle ne cherche pas la lumière. Elle préfère la donner. Toujours un peu en retrait, discrète mais attentive, et à l’écoute.
Elle fait de la gym depuis qu’elle a quatre ans. C’est son socle. Elle court, elle nage, elle bouge dès qu’elle le peut. Elle arrive souvent en retard, cheveux en bataille, en train de se coiffer sur son scooter.
Elle regarde les mêmes sitecoms en boucle, ou des films en version originale, toujours. Elle aime les histoires. Les plans qui s’enchaînent. Les dialogues qui tombent à pic. Le rythme juste. Comme un bon montage.
Un jour, elle se voit bien monter depuis Londres. Ou depuis une plage. Peu importe l’endroit. Tant qu’elle continue à faire avancer les images. Tant que c’est pour Muto.





Son projet phare
Son projet phare, c’est Wark : une rencontre avec Maxime, qui tient une boutique vintage à Vevey. Elle aime raconter l’histoire des gens et ce qui les passionne.
Ses projets au sein de l’agence