François Mesot

Les nuit sont parfois courtes. François a le goût des films intelligents qui finissent tard, des discussions qui flirtent avec la philosophie. Il se couche avec des idées plein la tête. Ça tourne sans cesse. Alors le réveil est un peu difficile.

Il s’habille dans la pénombre de sa chambre. Quelques tatouages pour toujours sur la peau. Une chemise pour la journée. Un pantalon large, du cuir aux pieds. Un Americano avec une tombée de lait. Une brume de parfum et le jour se lève.

Il réalise des courts-métrages, des documentaires, des interviews. Filmer c’est mettre en avant le coeur des gens, il dit. Alors il est exigeant, chiant, même. Il faut que ce soit beau, et vrai.

François est Directeur adjoint. Responsable du secteur vidéo. Il apprend tous les jours, autodidacte devenu formateur pour d’autres passionnés. L’aventure de Muto est presque cinématographique. Il faudrait peut-être en faire un film, un jour. Ainsi que d’autres. Et finir à Cannes avec toute l’équipe. Il descendrait à moto. Sans sa caméra. Pour vivre dans le présent et retrouver l’odeur des pins et de l’eucalyptus qui lui rappellent que l’image ne pourra jamais tout raconter de la vie. Mais elle est la plus belle façon de s’en approcher.

Son projet phare

Son projet phare, c’est Eros. C’est une aventure qui l’a profondément marqué, mais aussi le fait qu’une histoire née dans son esprit puisse se retrouver projetée devant 300 personnes dans une salle de cinéma. L’émotion était immense.