Younes Belbahri Achir

Il a deux réveils. Le premier pour sortir du sommeil, le second pour sortir du lit. Ça traine un peu. Une heure de train pour aller bosser, l’occasion de lire un peu, de voir comment va le monde, de capter quelques instants matinaux. Il aime cette routine discrète avant le tumulte de l’agence.

Younes aime les plateaux de tournage, le bruit, les gens. Il cadre, prend le son, règle les lights, puis s’isole pour faire le montage. Le bruit l’intéresse, les gens, les discussions bruyantes et interminables. Il joue l’acteur au théâtre, parle avec les mains, peut s’énerver devant un match de foot. Mais il est aussi calme, sait se retirer, le weekend, pour une marche, ou un ciné en solitaire.

Le Maroc lui manque parfois mais sans tristesse. Comme on se souvient des films et des livres qu’on a aimé. Il est optimiste, toujours. Parfois un peu trop, alors il imagine des projets un peu fous, propose l’irréalisable, pour rester un peu naïf, un peu enfant, tout à fait rêveur.

Younes c’est l’anti-héros. Il aime surprendre. Être celui qu’on ne remarque pas tout de suite, mais qui finit par avoir cette idée qu’on adore et qu’on prend la journée pour filmer.

Ses projets au sein de l’agence